Sur les toits du Vieux Tours


Une vue panoramique sur les toits de la ville.

On y retrouve les trois principaux monuments du Vieux-Tours :
la Tour de l'horloge, la Tour Charlemagne et le dôme de la Basilique Saint-Martin.





Rue de Clocheville
- Tours, 29 avril 2010 -

Le buste d'Antoine, Dieudonné BELLE


Antoine, Dieudonnée BELLE est né à Mont-Louis (37) en 1824 et mort à Rouziers (37) en 1915.


(Source : http://www.senat.fr)

Il fut député d'Indre-et-Loire de 1876 à 1889 puis Sénateur du département de 1894 à 1915.

Il fut aussi maire de Tours en 1875 et réélu en 1877.



Un buste le représentant a été réinstallé sur son piédestal, place du 14 juillet à Tours.



Il n'est désormais plus possible de prendre ces photos !




Lien google maps ICI


Place du 14 Juillet
- Tours, 25 avril 2010 -

Alegria - L'école de samba de Tours au carnaval de Cholet


Le 17 avril 2010 avait lieu le défilé de nuit de la 93ème édition du carnaval de Cholet
(Maine-et-Loire).



Un spectacle étonnant où une quinzaine de chars articulés et illuminés défilent dans les rues de la ville accompagnés de groupes musicaux.



Parmi les groupes présents cette année, l'école de Samba Alegria de Tours.







Ecole de samba Alegria de Tours
- Cholet, 17 avril 2010 -

Luitgarde et Judith en la Basilique Saint-Martin de Tours


Aucun souverain de l'époque Mérovingienne, ni aucune de leurs femmes, ne fut inhumé dans la basilique Saint-Martin de Tours.



A l'époque Carolingienne, il en fut de même : aucun souverain n'y choisit sa sépulture, mais deux de leurs femmes demandèrent à y reposer après leur mort.

Tout d'abord Luitgarde, l'une des femmes de Charlemagne, qui fut inhumée dans le bras nord du transept.



On fit élever sur le lieu même la tour Charlemagne qui aurait dû être dite de Luitgarde...

Voir :
"La Tour Charlemagne"



Une autre impératrice, Judith, sera enterrée dans la basilique le 18 avril 843.

Judith de Bavière (800-843), fut la seconde épouse de Louis Ier (dit Louis le pieux ou le débonnaire), fils de Charlemagne, roi d'aquitaine (781-814) et empereur d'Occident Roi des Francs (814-840).



Elle sera inhumée dans la basilique auprès de Luitgarde.

Les nombreuses vicissitudes qui vont frapper la basilique au cours des siècles vont faire disparaître les tombeaux de Judith et Luitgarde dont il ne subsiste aucune trace aujourd'hui.


Basilique Saint Martin
- Tours, 16 avril 2010 -

Clotilde et le Jardin Saint-Pierre-le-Puellier de Tours


Clotilde (475-545) fut la seconde épouse de Clovis, roi des Francs.


A la mort de Clovis en 511, elle se retira à Tours auprès du tombeau de Saint Martin.

Grégoire de Tours l'affirme dans son histoire des Francs :
"Quand la reine Clotilde, dit-il, elle vint à Tours à la mort de son mari : elle y était au service de la basilique du bienheureux Martin et, pleine de modestie et de bonté, elle est demeurée en ce lieu pendant tous les jours de sa vie, ne visitant que rarement Paris."


Statue de Clotilde
Jardin du Luxembourg à Paris
(source Wikipédia)


A Tours, Clotilde participera à la vie de la cité, intervenant dans les élections épiscopales. Ainsi Grégoire de Tours atteste-t-il qu'elle fit choisir les deux co-évêques, Théodore et Procule, réfugiés du royaume de Bourgogne, qui gouvernèrent l'Eglise de Tours ensemble pendant trois années (vers 520 - vers 522).


Elle mourut à Tours le 3 juin 545.
Le siège épiscopale de Tours était alors occupé par Injuriosus, et la Touraine appartenait à Clotaire.

Contrairement à Luitgarde (quatrième épouse de Charlemagne), sa sépulture n'est pas à Tours.

Ses deux fils, Childebert et Clotaire, firent transporter son corps à Paris où elle fut inhumée auprès de son mari dans la basilique des Saints-Apôtres (car dédiée aux apôtres Pierre et Paul).


(Source : wikipédia)

Très pieuse, elle fit ériger à Tours en 512 un monastère, qu'elle plaça auprès de l'église Saint-Pierre-le-Puellier.

Il s'agit d'une monastère de vierges comme l'indique son nom : Puellier du latin puella/puellae signifie une jeune femme non mariée, une demoiselle.


Clotilde priant Saint Martin

Ce monastère de filles qui existait encore au temps de Charlemagne fut ensuite converti en un monastère d'hommes puis, dans le Xème siècle, érigé en paroisse.



Au centre de cette paroisse, l'église de Saint-Pierre-le-Puellier dont un jardin garde aujourd'hui le souvenir. On y accède par un porche situé au 5, Place Plumereau.



L'église rebâtie au XIIème siècle, fut agrandie en 1406 et bordée d'un cloître en 1416.



Elle fut vendue comme bien national en 1791 et détruite en grande partie au milieu du XIXème siècle.



Il reste de l'église du XIIème siècle la deuxième travée du collatérale nord.




Chapiteaux ornés de feuilles d'acanthe et de feuilles d'eau.


Dans les années 1970, les fouilles localisées dans l'ancien cloître à galerie, ont révélé la présence de fondations gallo romaines des IIème et IIIème siècle de l'ère chrétienne.



Ainsi que la superposition de 500 sépultures des Xème au 17/18ème siècle.




Le jardin devrait être réaménagé dans les années à venir dans le cadre du plan d'embellissement du Vieux-Tours engagé par la ville de Tours :





Jardin Saint-Pierre-le-Puellier
- Tours, 12 avril 2010 -