Volume sonore #3 au jardin botanique de Tours





Les serres du jardin botanique accueillent depuis le 14 octobre
refle x ions 
le troisième opus de Volume Sonore du collectif Alma Fury.
 

 Du 14 octobre au 6 novembre 2011
Tous les jours de 13 h à 17 h



 L’habitat-son
"Le module architectural est un parallélépipède blanc, nous privilégions des formes simples. Sur la face avant, une ouverture transparente s’étire de bas en haut, et se poursuit sur toute la longueur du plafond. La verticalité du volume permet l’envol de la pensée et favorise les résonnances : l’habitat-son est aussi un instrument. À travers les parois transparentes, nous invitons le visiteur à opérer une porosité, un croisement entre le monde réel, le monde imaginaire et le sensible, à « jouer l’espace », explorer le mouvement entre extérieur et intérieur, la singularité du corps humain et l’universalité de l’environnement. Nous ne créons pas un endroit clos mais un volume sonore dans l’espace, ouvert à l’environnement."


 Le sonore
"Il s’agit de déployer des sons dans cet espace pour les écouter « vivre », d’habiter le son. À partir :
.des enregistrements neuronaux, que Philippe Zarka, astrophysicien chercheur, a traduits en ondes sonores, en relation avec nous..de sons collectés sur le territoire de l’installation, issus des milieux naturels terrestres,.de voix, ces voix « silencieuses » de la pensée qui s’élèvent en nous…,
nous avons élaboré la pièce sonore pour « l’installer » dans cet habitat-son, caisse de résonnance. Un opus mêlant ce que le monde nous donne à voir et à entendre et ce que nous en imaginons, une circulation entre le dehors et la pensée…"


 L’installation : un banc en bois - un plan d’eau rectangulaire
"Le banc est réalisé en peuplier. Sa surface a été travaillée pour révéler « les ondulations » naturelles du bois. Dans l’élément liquide, les ondulations continuent à vivre. L’eau est mise en vibration par des sons non perceptibles (infra basses) issus des enregistrements d’une personne en état de silence. Cet effleurement de l’eau et du son n’est jamais prévisible. Les mouvements de la surface sont repris par un faisceau lumineux et vont se projeter à l’intérieur de l’architecture. Les reflets sur l’eau créent un espace « immatériel » flottant entre les éléments, une diversité de paysages éphémères. La matière est ainsi ouverte à l’imaginaire. Comment faire remonter, par le sonore, sans parasitages mentaux, se laisser porter par un flux…Nous sommes sur les paysages transfrontaliers de la pensée, l’exploration de l’espace-temps."


 Textes & interviews complets à consulter sur
Les précédentes éditions :

 Serres du jardin botanique
- Tours, 14 octobre 2011 -

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