La cave gallo-romaine du Musée des Beaux-Arts de Tours

L'entrée de la cave gallo-romaine se trouve à gauche du perron d'entrée du Musée des Beaux-Arts.

 

On y accède par un souterrain voûté.


 La base du rempart est formé d'un assemblage (sans mortier) d'éléments de réemploi : fûts de colonnes et blocs sculptés.




 Au fond de la cave se trouvent, au ras du sol, deux éléments de frontons portant une inscription latine :

Civitas Turonorum libera.


Cette inscription sculptée dans la pierre indique de la Cité de Tours fut promue au rang de "ville libre" par les Romains.

 

- Mise à jour février 2022 -

  

 
 

 Musée des Beaux-Arts
- Tours, 24 mars 2012 et février 2022 -

Les Tours de La Rochelle

  Les trois Tours de La Rochelle

Source historique : https://www.larochelle-tourisme.com/decouvrir/patrimoine-et-culture/les-tours-de-la-rochelle

 

 

La Tour Saint-Nicolas 

Une légende raconte que la tour St-Nicolas a été construite par la fée Mélusine. Alors qu’elle volait au-dessus de La Rochelle avec les pierres d’un château détruit, son tablier se déchira. Les pierres en tombant les unes sur les autres auraient formé la tour Saint-Nicolas…

 

Cette tour dont la date de construction n’est attestée par aucun document historique, constitue avec la tour de la Chaîne, une porte d’entrée du Vieux Port de La Rochelle. Elle a rempli pendant des siècles la fonction de verrou défensif du front de mer de la ville. Véritable « donjon urbain » et demeure palatiale tournée vers l’océan, cet édifice militaire symbolise la puissance et la richesse de La Rochelle.

 

La tour achevée en 1376 et haute de 38 mètres, est bâtie sur de longs pieux de chêne enfoncés dans la vase et calés par des pierres. Mais durant sa construction la tour s’enfonce dans le sol instable et penche vers le Nord-Est. Elle est alors renforcée et à partir du 2ème étage, elle retrouve son aplomb. On aperçoit encore aujourd’hui ce léger déséquilibre.

 


La Tour de la Chaîne

Après l’achèvement de la tour Saint-Nicolas, la municipalité fait édifier la tour de la Chaîne de 1382 à 1390. Son nom provient de la grosse chaîne en fer qu’il fallait manœuvrer avec un treuil pour permettre l’entrée et la sortie des navires dans le Vieux Port. Le Capitaine de la Tour surveillait ainsi les mouvements des bateaux et percevait les droits et taxes de passage.

 

En 1472, la tour reçoit la visite du Roi Louis XI. Une légende raconte qu’il aurait gravé une inscription sur une vitre de la tour avec le diamant qu’il portait au doigt… 


Alors qu’elle sert de poudrière pendant la Fronde (soulèvement contre la monarchie lors de la minorité de Louis XIV), la Tour explose et reste 300 ans à ciel ouvert. D’importants travaux de restauration ont lieu aux XXème et XXIème siècles avec la reconstruction d’un chemin de ronde crénelé, la création d’une nouvelle toiture puis, la restitution de 2 étages à l’intérieur.


La Tour de la Lanterne

Les origines de la tour de la Lanterne remontent à la fin du XIIème siècle. 

 

Située à l’angle de la muraille du quartier St-Jean-du-Pérot, dernier phare médiéval de la côte atlantique, elle servit tout au long de son histoire de phare et de prison.


D’abord résidence du « Désarmeur des nef » chargé de désarmer les navires avant qu’ils n’entrent dans le port, elle est ensuite dotée d’une flèche monumentale et d’une lanterne pour guider les marins. 

 

Haute de 55 mètres de haut elle est alors visible de tout le pertuis d’Antioche et participe au « Guet de la mer » pour la surveillance militaire de la côte.

 

A partir du XVIème siècle la tour sert de prison. On y enferme des prisonniers de guerre capturés en mer, des marins, principalement anglais, hollandais et espagnols. 

Des protestants au moment de la révocation de l’Edit de Nantes y sont également enfermés ainsi que des insurgés vendéens. En 1822, les « Quatre Sergents » meneurs d’un complot visant à renverser le roi Louis XVIII sont arrêtés à La Rochelle, deux d’entre eux sont emprisonnés dans la tour avant d’être guillotinés à Paris… une histoire qui lui vaudra entres autres le surnom de « Tour des 4 Sergents ».

Vieux-Port de la Rochelle

- La Rochelle, Février 2022 -

Vestiges de l'enceinte gallo-romaine

Mise à jour du
03 février 2022 
 
 La cathédrale Saint-Martin d'Utrecht est une des principales églises gothiques des Pays-Bas, située dans la ville d'Utrecht. Son architecture s'inspire des grandes cathédrales gothiques en France. Elle est dédiée à Saint Martin de Tours.
 
 J'ai été contacté par l'Université d'Utrecht afin de préparer une exposition photo qui se tiendra les 3 et 4 juillet 2022.
 
 
 
Un panneau sera consacré à la "Subvention de Saint-Martin".

 
 Un peu d'histoire :
 
 
En 903, après plusieurs incursions meurtrières dans la région (ils avaient notamment saccagé l'abbaye de Marmoutier en 853), les Normands reviennent assiéger la ville. Abritée derrière la muraille, la population résiste pendant 12 jours, mais le moral commence à vaciller sérieusement. Ultime espoir, on s'en remet alors à l'intercession de saint Martin, dont on élève la châsse au-dessus des remparts (c'est la « subvention »). Les Normands prennent peur et s'enfuient. Ils sont pourchassés par les Tourangeaux qui les rattrapent et leur règlent leur compte au lieu qui sera nommé alors Sanctus Martinus de bello (Saint-Martin de la bataille), aujourd'hui Saint-Martin-le-Beau.
 

En 1883, la communauté religieuse a érigé un petit monument, en forme de reposoir, sur la muraille, au-dessus de la brèche des Normands.




Publication du 
03 octobre 2009
 
 

Un grand nombre de vestiges antiques subsistent à Tours (Caesarodunum ) dont cette muraille du IVème siècle située rue du Petit Cupidon.    
 
 
 
Vers la fin du 3ème siècle et dans les premières années du 4ème siècle, la ville de Caesarodunum fut menacée d'une invasion.
   
 
 
L'Empereur Constantin parvint à rétablir l'ordre et demanda la construction de murailles capables de résister à de nouvelles attaques.
 
 
 
Une assise très hétérogène constituée des anciennes constructions des siècles précédents : maisons, édifices publics, temples, thermes, colonnes, chapiteaux, statues...
 
 
 
Au-dessus, on construit la muraille large de 4,30 m à 4,80 m en blocage parementé de petit appareil, avec mortier rouge et double cordons de briques.
 
 
 
La muraille ressemblait à un trapèze qui allait de l'archevêché à la Loire et de la rue Lavoisier à la rue du Petit Cupidon.
 
 
Le monument situé au milieu de l'enceinte gallo-romaine rappelle que le corps de St Martin fit fuir les Normands.
 
   
 
Le monument est situé juste au-dessus de la brèche faite par les Normands en 903.
 
 
Au dessus de l'autel, la sculpture retrace la scène: En haut, quatre diacres portent la châsse de Martin, précédé de l'évêque de Tours, tous sur les remparts. En bas, les Normands attaquent, incendient et détruisent la muraille.
 
 
 
En dessous de l'autel une plaque rappelle la coutume de la procession que l'on faisait le 12 mai de chaque année : ICI DEPUIS DIX SIECLES LE 12 MAI EST DEPOSE LA CHASSE DE SAINT MARTIN QUI A SECOURU LES SIENS CONTRE LES NORMANDS 11 MAI 1883
 
   
 
Le rempart, à l'angle Sud-Est, forme la tour dite du Petit Cupidon, sans doute bâtie sur l'emplacement d'un temple de Vénus ou de Cupidon.
 
   
 
 
 Rue du Petit Cupidon  
- Tours, 3 octobre 2009 -