L'étoile bleue, ancienne maison close de Tours

L’Étoile Bleue est la dernière maison close de Tours. 

 Elle fut sauvée de la destruction en 1980 par la JCET qui en a fait son siège social.

 

  Le bâtiment, construit au XVe siècle – d’après les colombages que l’on distingue sur la façade Est, sur la place – a été totalement remanié au début du XXe lorsque que l’immeuble fut transformé en maison close.

 

 Au 15 de la rue du Champ-de-Mars, marquée de l’époque Art déco, la façade de briques rouges est agrémentée de mosaïques rouges et bleues que l’on retrouve jusque sur le trottoir ainsi que des demi-colonnes représentatives de ce style.

 

 Au plafond, une rosace en forme d’étoile car l’étoile est partout : au mur, au plafond, sur la porte d’entrée, sur les ferronneries des fenêtres …
 

 
 Les fresques naïves du Grand Salon, datées de 1925, sont l’œuvre du peintre Jacquemin, dessinateur satirique du journal local de l’époque.
Ce sont les pastiches de « Coursing II » et « sprint », gravures du peintre toulousain Louis Icart (1888-1950), réalisées à la pointe sèche en couleurs sur papier japon.
 

 
Jacquemin déshabilla la femme du tableau original et stylisa l’ensemble. La légende veut que les fresques du Grand Salon représentent la tenancière de l’époque, nue, entourée de ses lévriers.
 
 
 
Jouxtant le Grand Salon, cette pièce, dite « de discrétion », conserve deux grandes peintures murales. La première est une illustration, pour le moins licencieuse, inspirée des contes de Canterbury. Réalisée selon la technique de la colle de peau de lapin, elle est le fruit d’une collaboration entre Jacquemin et Rickie, auxquels l’ont doit également les fresques de La Lune, autre maison close de Tours.

  
 
La seconde peinture, dite « la fresque du vendangeur », s’inspire d’une nouvelle du Moyen-Âge provenant du Décaméron de Boccace, « Péronnelle ou la femme avisée ».

 

Ce décor d’époque a cependant subi l’épreuve du temps : certains éléments de mosaïques sont cassés, d’autres sont manquants, lorsque des reprises à base de ciment génèrent des remontées capillaires qui ont commencé à dégrader les fresques du Grand Salon.

 

Pour mener à bien les travaux de restauration des mosaïques, confiés à une entreprise spécialisée, la Jeune Chambre Économique en appelle à la générosité des amoureux de l’Art déco et du patrimoine tourangeau !

 Sources et contacts :

https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/etoile-bleue-tours/

L'étoile Bleue
- Tours, 21 mai 2022 -
15 rue du Champ de Mars
37000 Tours

La Growroom du Jardin François 1er de Tours

 - Mise à jour 24 avril 2022 -

Malheureusement, la Growroom est déjà abimée à plusieurs endroits.

A côté du CCCOD, on peut découvrir une grosse boule en bois - une Growroom - de l'architecte danois Mads-Ulrick HUSUM.


Cet espace est mis à la disposition de tous pour y jardiner et profiter des floraisons.

Une aventure collective à suivre.

 
 
La Growroom
Jardin François 1er 
- Tours, 10 avril 2022 -

Le ciel de feu - Tours mars 2022

 A Tours, jeudi 17 mars 2022, un magnifique "ciel de feu" a succédé au ciel jaune du au sable du Sahara.






 
Ciel de feu
- Tours, mars 2022 -

La cave gallo-romaine du Musée des Beaux-Arts de Tours

L'entrée de la cave gallo-romaine se trouve à gauche du perron d'entrée du Musée des Beaux-Arts.

 

On y accède par un souterrain voûté.


 La base du rempart est formé d'un assemblage (sans mortier) d'éléments de réemploi : fûts de colonnes et blocs sculptés.




 Au fond de la cave se trouvent, au ras du sol, deux éléments de frontons portant une inscription latine :

Civitas Turonorum libera.


Cette inscription sculptée dans la pierre indique de la Cité de Tours fut promue au rang de "ville libre" par les Romains.

 

- Mise à jour février 2022 -

  

 
 

 Musée des Beaux-Arts
- Tours, 24 mars 2012 et février 2022 -

Les Tours de La Rochelle

  Les trois Tours de La Rochelle

Source historique : https://www.larochelle-tourisme.com/decouvrir/patrimoine-et-culture/les-tours-de-la-rochelle

 

 

La Tour Saint-Nicolas 

Une légende raconte que la tour St-Nicolas a été construite par la fée Mélusine. Alors qu’elle volait au-dessus de La Rochelle avec les pierres d’un château détruit, son tablier se déchira. Les pierres en tombant les unes sur les autres auraient formé la tour Saint-Nicolas…

 

Cette tour dont la date de construction n’est attestée par aucun document historique, constitue avec la tour de la Chaîne, une porte d’entrée du Vieux Port de La Rochelle. Elle a rempli pendant des siècles la fonction de verrou défensif du front de mer de la ville. Véritable « donjon urbain » et demeure palatiale tournée vers l’océan, cet édifice militaire symbolise la puissance et la richesse de La Rochelle.

 

La tour achevée en 1376 et haute de 38 mètres, est bâtie sur de longs pieux de chêne enfoncés dans la vase et calés par des pierres. Mais durant sa construction la tour s’enfonce dans le sol instable et penche vers le Nord-Est. Elle est alors renforcée et à partir du 2ème étage, elle retrouve son aplomb. On aperçoit encore aujourd’hui ce léger déséquilibre.

 


La Tour de la Chaîne

Après l’achèvement de la tour Saint-Nicolas, la municipalité fait édifier la tour de la Chaîne de 1382 à 1390. Son nom provient de la grosse chaîne en fer qu’il fallait manœuvrer avec un treuil pour permettre l’entrée et la sortie des navires dans le Vieux Port. Le Capitaine de la Tour surveillait ainsi les mouvements des bateaux et percevait les droits et taxes de passage.

 

En 1472, la tour reçoit la visite du Roi Louis XI. Une légende raconte qu’il aurait gravé une inscription sur une vitre de la tour avec le diamant qu’il portait au doigt… 


Alors qu’elle sert de poudrière pendant la Fronde (soulèvement contre la monarchie lors de la minorité de Louis XIV), la Tour explose et reste 300 ans à ciel ouvert. D’importants travaux de restauration ont lieu aux XXème et XXIème siècles avec la reconstruction d’un chemin de ronde crénelé, la création d’une nouvelle toiture puis, la restitution de 2 étages à l’intérieur.


La Tour de la Lanterne

Les origines de la tour de la Lanterne remontent à la fin du XIIème siècle. 

 

Située à l’angle de la muraille du quartier St-Jean-du-Pérot, dernier phare médiéval de la côte atlantique, elle servit tout au long de son histoire de phare et de prison.


D’abord résidence du « Désarmeur des nef » chargé de désarmer les navires avant qu’ils n’entrent dans le port, elle est ensuite dotée d’une flèche monumentale et d’une lanterne pour guider les marins. 

 

Haute de 55 mètres de haut elle est alors visible de tout le pertuis d’Antioche et participe au « Guet de la mer » pour la surveillance militaire de la côte.

 

A partir du XVIème siècle la tour sert de prison. On y enferme des prisonniers de guerre capturés en mer, des marins, principalement anglais, hollandais et espagnols. 

Des protestants au moment de la révocation de l’Edit de Nantes y sont également enfermés ainsi que des insurgés vendéens. En 1822, les « Quatre Sergents » meneurs d’un complot visant à renverser le roi Louis XVIII sont arrêtés à La Rochelle, deux d’entre eux sont emprisonnés dans la tour avant d’être guillotinés à Paris… une histoire qui lui vaudra entres autres le surnom de « Tour des 4 Sergents ».

Vieux-Port de la Rochelle

- La Rochelle, Février 2022 -