Clotilde (475-545) fut la seconde épouse de Clovis, roi des Francs.
A la mort de Clovis en 511, elle se retira à Tours auprès du tombeau de Saint Martin.
Grégoire de Tours l'affirme dans son histoire des Francs :
"Quand la reine Clotilde, dit-il, elle vint à Tours à la mort de son mari : elle y était au service de la basilique du bienheureux Martin et, pleine de modestie et de bonté, elle est demeurée en ce lieu pendant tous les jours de sa vie, ne visitant que rarement Paris."
Statue de Clotilde
Jardin du Luxembourg à Paris
(source Wikipédia)
A Tours, Clotilde participera à la vie de la cité, intervenant dans les élections épiscopales. Ainsi Grégoire de Tours atteste-t-il qu'elle fit choisir les deux co-évêques, Théodore et Procule, réfugiés du royaume de Bourgogne, qui gouvernèrent l'Eglise de Tours ensemble pendant trois années (vers 520 - vers 522).
Elle mourut à Tours le 3 juin 545.
Le siège épiscopale de Tours était alors occupé par Injuriosus, et la Touraine appartenait à Clotaire.
Contrairement à Luitgarde (quatrième épouse de Charlemagne), sa sépulture n'est pas à Tours.
Ses deux fils, Childebert et Clotaire, firent transporter son corps à Paris où elle fut inhumée auprès de son mari dans la basilique des Saints-Apôtres (car dédiée aux apôtres Pierre et Paul).
(Source : wikipédia)
Très pieuse, elle fit ériger à Tours en 512 un monastère, qu'elle plaça auprès de l'église Saint-Pierre-le-Puellier.
Il s'agit d'une monastère de vierges comme l'indique son nom : Puellier du latin puella/puellae signifie une jeune femme non mariée, une demoiselle.
Clotilde priant Saint Martin
Ce monastère de filles qui existait encore au temps de Charlemagne fut ensuite converti en un monastère d'hommes puis, dans le Xème siècle, érigé en paroisse.
Au centre de cette paroisse, l'église de Saint-Pierre-le-Puellier dont un jardin garde aujourd'hui le souvenir. On y accède par un porche situé au 5, Place Plumereau.
L'église rebâtie au XIIème siècle, fut agrandie en 1406 et bordée d'un cloître en 1416.
Elle fut vendue comme bien national en 1791 et détruite en grande partie au milieu du XIXème siècle.
Il reste de l'église du XIIème siècle la deuxième travée du collatérale nord.
Chapiteaux ornés de feuilles d'acanthe et de feuilles d'eau.
Grégoire de Tours l'affirme dans son histoire des Francs :
"Quand la reine Clotilde, dit-il, elle vint à Tours à la mort de son mari : elle y était au service de la basilique du bienheureux Martin et, pleine de modestie et de bonté, elle est demeurée en ce lieu pendant tous les jours de sa vie, ne visitant que rarement Paris."
Statue de Clotilde
Jardin du Luxembourg à Paris
(source Wikipédia)
A Tours, Clotilde participera à la vie de la cité, intervenant dans les élections épiscopales. Ainsi Grégoire de Tours atteste-t-il qu'elle fit choisir les deux co-évêques, Théodore et Procule, réfugiés du royaume de Bourgogne, qui gouvernèrent l'Eglise de Tours ensemble pendant trois années (vers 520 - vers 522).
Elle mourut à Tours le 3 juin 545.
Le siège épiscopale de Tours était alors occupé par Injuriosus, et la Touraine appartenait à Clotaire.
Contrairement à Luitgarde (quatrième épouse de Charlemagne), sa sépulture n'est pas à Tours.
Ses deux fils, Childebert et Clotaire, firent transporter son corps à Paris où elle fut inhumée auprès de son mari dans la basilique des Saints-Apôtres (car dédiée aux apôtres Pierre et Paul).
(Source : wikipédia)
Très pieuse, elle fit ériger à Tours en 512 un monastère, qu'elle plaça auprès de l'église Saint-Pierre-le-Puellier.
Il s'agit d'une monastère de vierges comme l'indique son nom : Puellier du latin puella/puellae signifie une jeune femme non mariée, une demoiselle.
Clotilde priant Saint Martin
Ce monastère de filles qui existait encore au temps de Charlemagne fut ensuite converti en un monastère d'hommes puis, dans le Xème siècle, érigé en paroisse.
Au centre de cette paroisse, l'église de Saint-Pierre-le-Puellier dont un jardin garde aujourd'hui le souvenir. On y accède par un porche situé au 5, Place Plumereau.
L'église rebâtie au XIIème siècle, fut agrandie en 1406 et bordée d'un cloître en 1416.
Elle fut vendue comme bien national en 1791 et détruite en grande partie au milieu du XIXème siècle.
Il reste de l'église du XIIème siècle la deuxième travée du collatérale nord.
Chapiteaux ornés de feuilles d'acanthe et de feuilles d'eau.
Dans les années 1970, les fouilles localisées dans l'ancien cloître à galerie, ont révélé la présence de fondations gallo romaines des IIème et IIIème siècle de l'ère chrétienne.
Ainsi que la superposition de 500 sépultures des Xème au 17/18ème siècle.
Ainsi que la superposition de 500 sépultures des Xème au 17/18ème siècle.
Le jardin devrait être réaménagé dans les années à venir dans le cadre du plan d'embellissement du Vieux-Tours engagé par la ville de Tours :
- Tours, 12 avril 2010 -
ah merci, j'aime bien ce petit coin derrière la place plumereau mais ne connaissait pas toute l'histoire
RépondreSupprimerCoin agréable en effet, et j'aime beaucoup l'église devenue brasserie, lien logique quelque part avec la vente de bières d'abbayes ;)
RépondreSupprimerCette petite balade à l'écart du brouhaha de la Place Plumereau m'a fait découvrir l'histoire de la Reine Clotilde que je ne connaissais pas. Je ne savais pas d'ailleurs qu'une autre "première dame" était décédée à Tours en plus de Luitgarde.
RépondreSupprimerMerci de nous faire découvrir les coins et recoins de Tours. Celui-ci m'était totalement inconnu, et ça donne envie d'aller s'y balader...
RépondreSupprimerMerci beaucoup. N'hésitez pas à y aller avant que le site ne soit réaménagé (et en travaux).
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